Une porte est apparue.
Blanche, toute simple.
Je l'ouvre et m'arrête un instant sur ce seuil.
Tout ressemble et est autre à la fois.
Tous ces choix qui redeviennent possibles dorénavant.
Je soupire. A l'orée de cette vie-là, un frisson me parcourt.
Pas de nostalgie.
Rien à regretter.
Pas envie de me retourner, ça non.
Pas de crainte ni d'excitation.
Comme une gravité.
A moi de trouver ma route. Celle qui a du coeur, comme le dit don Juan.
Peut-être cette fois-ci la laisser naître de chaque pas. Sans hâte excessive.
Car ce n'est pas un jeu, je le sais à présent.La mort est là, la vie avec elle.
Unique. Fragile.
Dans ce corps-là.
Dans cet inspir, cet expir-là.
Maintenant.
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