L'être humain est un lieu d'accueil,
Chaque matin un nouvel arrivant.
Une joie, une déprime, une bassesse,
Une prise de conscience momentanée arrivent
Tel un visiteur inattendu.
Accueille-les, divertis les tous
Même s'il s'agit d'une foule de regrets
Qui d'un seul coup balaye ta maison
Et la vide de tous ses biens.
Chaque hôte quel qu'il soit, traite le avec respect
Peut-être te prépare-t-il
A de nouveaux ravissements.
Les noires pensées, la honte, la malveillance
Rencontre-les à la porte en riant
Et invite les à entrer.
Sois reconnaissant envers celui qui arrive
Quel qu'il soit,
Car chacun est envoyé comme un guide de l'au delà
Rûmi, Konya, 1260
dimanche 24 février 2013
jeudi 21 février 2013
Un rien
Il suffit d'un rien, d'un éclair, d'une lecture, d'un amour pour que tout
redevienne vierge et innommé comme aux premiers jours du monde
.
MICHEL CAMUS
Proverbes du silence et de l'émerveillement
redevienne vierge et innommé comme aux premiers jours du monde
.
MICHEL CAMUS
Proverbes du silence et de l'émerveillement
lundi 18 février 2013
Funambule à l'arrêt
Longtemps, j'ai été funambule,
lançant toujours plus de balles et d'objets en tous genre,
souriante, spectacle vivant.
Je savais en mon coeur que si je ne tombais pas,
c'est par la force du mouvement,
toujours plus rapide.
Je craignais que ce ne sois pas durable,
mais je continuais,
ne sachant faire autrement.
Je suis assise au sol,
j'ai posé toutes mes balles,
ou elles sont tombées.
Les projecteurs sont éteints,
et je peux en secret,
rire et pleurer.
Je veux me souvenir de ça,
pour ne plus monter sur un fil,
rester sur mes pieds.
lançant toujours plus de balles et d'objets en tous genre,
souriante, spectacle vivant.
Je savais en mon coeur que si je ne tombais pas,
c'est par la force du mouvement,
toujours plus rapide.
Je craignais que ce ne sois pas durable,
mais je continuais,
ne sachant faire autrement.
Je suis assise au sol,
j'ai posé toutes mes balles,
ou elles sont tombées.
Les projecteurs sont éteints,
et je peux en secret,
rire et pleurer.
Je veux me souvenir de ça,
pour ne plus monter sur un fil,
rester sur mes pieds.
dimanche 17 février 2013
De l'autre côté
Traversé le feu,
les larmes au bord des yeux.
Trouvé une accalmie si douce
si tendre
si pleine.
Décidé de rester la,
au bord des braises,
dans la vérité nue.
les larmes au bord des yeux.
Trouvé une accalmie si douce
si tendre
si pleine.
Décidé de rester la,
au bord des braises,
dans la vérité nue.
dimanche 3 février 2013
Mon amie l'oiseau nue
L’oiseau nue s’envola dans un bruit inconnu
Chaque plume caresse le ciel !
L’oiseau nue s’envola en attrapant le ciel
Vers quel horizon voles-tu ?
Je me souviendrai de ce bruit
De cette force nue !
Force du tigre
Qu’il est bon de jouir de la force qui monte
De cette sève de vie, de ce flot de puissance
Quelle est cette force qui monte ?
Je sens brûler en moi le plaisir de la colère
Rugir… !
Jouir de cet éclair qui me traverse
Me réjouir
Et te voir repartir sans me dire au revoir
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