lundi 4 mars 2013

J'ai touché la Peur,
celle de ma fragilité fondamentale,
celle de ma condition humaine inéluctable.

Je peux rager autant que je veux,
pleurer , me rouler par terre et taper du poing sur la table,
je n'y changerai rien.


Samedi, j'ai fini par m'enfermer dans la salle de bain,
dos contre la baignoire,
jambes en équerre, dos à la verticale.

Et j'ai respiré,
ou plutôt expiré,
de plus en plus profondément,
jusqu'à accepter à nouveau le vide.

Trouver ce rien calme
où repose ma vie.

8 commentaires:

  1. La peur a-t-elle une lumière ou n'est-elle qu'obscure ? Je me le demande.
    Créer la détruit, la rend molle et translucide prête à être avaler comme un bon bonbon acidulé

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ma peur prend une consistance différente selon les moments. Un espace qui se ferme et qui peut s'ouvrir à nouveau. un grand trousseau de clés à la ceinture, et on les essaie l'une après l'autre. Ou alors on attend que ça passe.
      Bises

      Supprimer
  2. Au fait
    Très jolie cette déco vert frais !

    RépondreSupprimer
  3. Mêmes symptômes depuis trois jours.
    La Peur, intense, vibrante.
    Etre là, intense, vibrant,
    faire face, avec souplesse et compassion.

    Et ne pas oublier le Sourire.

    :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vraiment tout un jeu...
      Il me tarde de pouvoir reprendre une pratique "physique"...
      Bises souriantes

      Supprimer
  4. aucune idée ! elle est déjà loin...

    RépondreSupprimer