J'ai touché la Peur,
celle de ma fragilité fondamentale,
celle de ma condition humaine inéluctable.
Je peux rager autant que je veux,
pleurer , me rouler par terre et taper du poing sur la table,
je n'y changerai rien.
Samedi, j'ai fini par m'enfermer dans la salle de bain,
dos contre la baignoire,
jambes en équerre, dos à la verticale.
Et j'ai respiré,
ou plutôt expiré,
de plus en plus profondément,
jusqu'à accepter à nouveau le vide.
Trouver ce rien calme
où repose ma vie.
La peur a-t-elle une lumière ou n'est-elle qu'obscure ? Je me le demande.
RépondreSupprimerCréer la détruit, la rend molle et translucide prête à être avaler comme un bon bonbon acidulé
Ma peur prend une consistance différente selon les moments. Un espace qui se ferme et qui peut s'ouvrir à nouveau. un grand trousseau de clés à la ceinture, et on les essaie l'une après l'autre. Ou alors on attend que ça passe.
SupprimerBises
Au fait
RépondreSupprimerTrès jolie cette déco vert frais !
C'est le printemps !
SupprimerMêmes symptômes depuis trois jours.
RépondreSupprimerLa Peur, intense, vibrante.
Etre là, intense, vibrant,
faire face, avec souplesse et compassion.
Et ne pas oublier le Sourire.
:-)
C'est vraiment tout un jeu...
SupprimerIl me tarde de pouvoir reprendre une pratique "physique"...
Bises souriantes
la peur ? ou l'angoisse ?
RépondreSupprimeraucune idée ! elle est déjà loin...
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