vendredi 1 mars 2013

J'ai touché aujourd'hui
une nouvelle couche de pleurs.

Des vieux, profonds et lâches,
comme des draps usés, délités

C'est un trou sans lumière,
sans oraison, sans raison.

La peur du triste me touche,
me retouche, épuisée.



Retourner aux abysses et remonter le chagrin
afin qu'il accouche de sa lumièreet prenne fin.

2 commentaires:

  1. Le printemps qui se lève, la terre qui se réveille, sont l'occasion de lever la peur qui sommeillait avec l'hiver.
    C'est fréquent ici, et transitoire, comme toute chose, y compris nous-mêmes.
    Bon week-end :)

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    1. Oui, observer et laisser partir ...
      Bises du printemps qui tarde.

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